Depuis quelques mois, on découvre avec stupeur qu’une imprimante 3D peut sauver des vies humaines en recréant des organes ou des membres du corps humain. Si le terme de copie reste celui qui définit le mieux les travaux réalisés par une imprimante, la surprise vient du fait que dans la plupart des cas, les imprimantes 3D sont dorénavant capables de fabriquer des prothèses agiles, voire des objets doués de vie, et pour pas cher. La précision d’une imprimante 3D atténue les conséquences des diagnostics les plus graves. Nouvel exemple au Soudan.
C’est ce qu’a découvert Mike Ebeling, un chef d’entreprise de Los Angeles (USA), en lisant un reportage sur les atrocités de la guerre du Sud-Soudan et notamment l’histoire de Daniel, un jeune Soudanais, dont les deux mains avaient été arrachées par une bombe antipersonnel. Mike décida alors de s’installer quelque temps dans cette région en emportant des imprimantes 3D et suffisamment de matériel pour créer des prothèses à l’attention des civils amputés.
Tom Catena, le seul médecin encore présent dans cette zone conflictuelle se joignit à lui. Mike Ebeling retrouva bientôt Daniel, et il lui confectionna une nouvelle main à l’aide d’une simple imprimante 3D. Cette première prothèse ne coûta pas plus de 70 euros ! Depuis, Mike est revenu à Los Angeles où il a repris la direction de son entreprise, mais il continue ce projet personnel grâce à une petite équipe sur place qui s’est réunie autour de cet objectif humanitaire. Actuellement, ces personnes produisent 1 prothèse par semaine.
L’ONU estime que 50 000 personnes ont été affectées par ce type d’explosifs et que plusieurs millions de mines antipersonnel sont encore enfouies dans les terres soudanaises.
Le cas n’est pas isolé puisqu’on avait vu un père américain fabriquer une prothèse 3D pour son enfant handicapé :