La naissance du premier bébé éprouvette remonte à plus de 35 ans. Depuis cette date majeure dans l’histoire de l’homme, près de 5 millions de bébés ont été ainsi conçus.
Bien que cette méthode soit dorénavant largement entrée dans nos mœurs, elle demeure une expérience éprouvante pour un couple infertile et une intervention médicale dont personne ne peut garantir le succès à 100 %.
Lé fécondation in vitro (FIV) se base sur différentes étapes qui commencent par la préparation du corps de la femme afin que son cycle menstruel produise plus d’un ovule. Pour y parvenir, une femme reçoit d’abord une injection quotidienne dont l’action est de supprimer le cycle naturel de l’hormone. Cette phase est ensuite suivie d’une seconde période d’injection quotidienne dont la fonction est d’augmenter le nombre d’ovules produit par le corps. Les ovules sont ensuite prélevés par une aiguille au niveau des trompes de Fallope. Cette procédure se réalise dans un laboratoire, car dès que la collecte des ovules est réalisée, ceux-ci sont mélangés avec le sperme du compagnon (ou d’un donateur) dans un récipient spécifique. Dès qu’un ovule et un spermatozoïde fusionnent, l’embryon qu’ils forment est alors introduit sur les parois utérines de la femme où il va grandir.
Cette opération avait un point faible, car le praticien n’avait pas la possibilité de mesurer la qualité de l’embryon avec les outils actuels. C’est là que la technologie de l’impression 3D intervient.
Le Professeur Samir Hamamah et la Dre Élodie Scalici du CHU de Montpellier, associés au Dr Mérigeaud de Tridilogy, LLC, ont utilisé l’imagerie 3D pour reproduire une copie parfaitement identique de l’embryon par microscopie optique inversée standard. L’analyse visuelle est alors possible, ce qui permet d’établir le taux de survie de l’embryon. Cette méthodologie devrait permettre d’augmenter considérablement les chances de réussite des FIV et surtout de n’engager les couples que dans des dépenses leur offrant les plus grandes possibilités que leur désir d’être parents se réalise.