Grâce à l’impression 3D, toutes les branches de la médecine réalisent des progrès considérables. Dernière prouesse en date : l’implantation d’une vertèbre artificielle sur un enfant.
On ne cesse de le répéter : la médecine sera sans doute l’un des secteurs qui progresseront le plus grâce à l’impression 3D. Chaque jour, nous découvrons avec étonnement et avec plaisir de nouveaux champs d’application à cette technologie. La performance des interventions, la rapidité des progrès et les perspectives de soigner des maladies considérées comme incurables ou offrant peu d’espoir d’amélioration sont tout simplement hallucinantes.
Le dernier exemple en date a été divulgué par le docteur Liu Zhongiun, le chef du service orthopédique du troisième hôpital de Pékin. Une nouvelle fois, ce sont les articulations qui ont bénéficié de la technologie de l’impression 3D. Mais cette fois-ci, l’équipe du Dr Zhongiun ne s’est pas penchée sur la complexité des genoux, des hanches ou des chevilles. C’est la vertèbre d’un jeune enfant qui a été remplacée par une copie conforme issue d’une imprimante 3D.
Nous avons déjà évoqué ici, les trois éléments principaux qui nous laissent espérer que l’impression 3D a une grande partie des réponses que recherche la médecine depuis des siècles :
- Grâce au numérique et au scanner, il est possible d’obtenir une image graphique précise de n’importe quel organe du corps humain.
- Grâce à la précision de l’impression 3D, il est possible de reproduire à l’identique cet élément.
- Enfin, et grâce au progrès de la connaissance des matériaux, on voit apparaitre de nouveaux amalgames complexes tolérés par l’organisme et extrêmement résistants à l’usure.
Il y a quelques mois, à la suite d’un contrôle de santé, Minghao, un jeune garçon de 12 ans, a été diagnostiqué avec un cancer de la moelle épinière de la seconde vertèbre. Afin d’éviter la propagation du mal, le Dr Zhongiun a été contacté afin d’envisager une opération unique à ce jour. Il n’aura fallu que quelques jours pour scanner et reproduire la vertèbre du jeune homme, mais plus de 5 heures d’opération pour l’implanter correctement dans son corps.
L’opération s’est très bien passée et Minghao est toujours en convalescence, mais sa récupération sera très courte, car cette vertèbre est immédiatement fonctionnelle. Ce procédé élimine les inconvénients des implantations antérieures connues avec des matériaux friables et des vis de maintien qui obligeaient le patient à porter une minerve durant au moins 3 mois et à dormir avec un rehausseur sous la tête.
via english.cntv.cn / photos Reuters Jason Lee
Audrey says
Bonjour mon conjoint aurait bessoin lui aussi d’une impression de vertèbre en 3d mais on viens du Québec et j’aimerais savoir quel médecin fait cela dans le Canada cela changerait beaucoup sa qualité de vie suite à son accident de travail merci d’avance pour les informations