L’impression 3D, technologie autrefois cantonnée aux domaines de l’industrie et de la construction, s’invite désormais dans nos cuisines et bouleverse les codes de la gastronomie. Aux États-Unis, pays précurseur en matière d’innovations technologiques, cette transition est déjà palpable et promet de redéfinir notre rapport à la nourriture. À Colombus, dans l’Ohio, un supermarché offre une expérience inédite à ses clients : une machine, semblable à une imprimante 3D, permet de personnaliser les gâteaux. En quelques clics sur un écran tactile, le consommateur peut choisir un dessin ou un message personnalisé qui sera ensuite imprimé sur son gâteau. Une cliente, visiblement ravie de cette nouveauté, confie à l’équipe de TF1 : « La machine offre une solution rapide et efficace, surtout quand on est pressé. ».
Le coût de la technologie d’impression en 3D et ses applications diversifiées
L’adoption de cette technologie a un coût, estimé à 10 000 euros pour le robot-imprimante. Cependant, avec l’évolution et la démocratisation des technologies d’impression 3D, ce tarif est susceptible de diminuer.
Derrière cette innovation se cache une start-up audacieuse, déterminée à repousser les limites de l’impression 3D dans le domaine alimentaire.
De la barre de céréales sur-mesure à la garniture de pizza personnalisée, l’entreprise explore un éventail d’applications.
À Las Vegas, ville connue pour son avant-gardisme, des restaurants expérimentent déjà en proposant à leurs clients :
- des chocolats
- des fromages
Ces productions possèdent des formes originales et sont toutes réalisées grâce à l’impression 3D.
En Autriche, une start-up arrive à créer des pavés de saumon végétaliens imprimés en 3D ce qui permet de conserver des ressources naturelles et de consommer moins de produits animaux. Dans le milieu de la santé, l’imprimante 3D intervient dans le dépistage du cancer du sein afin de permettre aux femmes d’être soignées encore plus rapidement.
L’avenir de la cuisine selon l’université de Columbia : entre tradition et modernité
À New York, l’université de Columbia, institution reconnue mondialement pour ses recherches innovantes, s’intéresse de près à cette révolution culinaire. Les chercheurs y développent les robots de demain, destinés à transformer le secteur de la restauration.
Parmi les projets phares, la réalisation d’une Key Lime Pie, tarte au citron vert emblématique de Floride, entièrement conçue par un robot. Evan Lloy Omo, étudiant en ingénierie mécanique, détaille le processus :
Les cartouches de l’imprimante sont remplies d’ingrédients frais, similaires à ceux que l’on peut trouver en supermarché.
Une fois les ingrédients sélectionnés, la pâte est cuite au laser, sous la supervision d’un logiciel qui gère chaque étape de la préparation.
Étape | Description |
---|---|
Préparation | Les cartouches sont remplies d’ingrédients frais et authentiques |
Impression | Le logiciel détermine la forme, le dosage et le design du plat |
Cuisson | La pâte est cuite avec précision grâce à un laser |
L’équipe de recherche de Columbia a déjà réalisé de nombreuses expériences, notamment avec des quiches ou des pizzas. Pour Jonathan Blutinger, chercheur à la Colombia engineering, cette technologie offre une transparence inégalée dans la préparation des repas :
Même si c’est un robot qui prépare, chaque ingrédient est contrôlé, offrant une personnalisation optimale du repas.
Cette précision est particulièrement bénéfique pour les personnes ayant des besoins diététiques spécifiques.
La vision à long terme est claire : dans une décennie, il est fort probable que nos cuisines soient équipées d’imprimantes 3D et de lasers de cuisson, fusionnant tradition culinaire et technologie de pointe.