Dans le secteur de l’impression 3D, quand on parle de méthodes et de création, le nom de Hans Fouché, le concepteur originaire d’Afrique du Sud, est invariablement cité. Vous avez sans doute entendu parler de lui et de sa très grande imprimante 3D Cheetah, laquelle tire son nom de l’impression super rapide qu’elle est capable de proposer. En produisant d’épaisses couches complémentaires, l’imprimante Cheetah 3D privilégie l’esthétisme à la vitesse.
L’innovation selon Fouché
Il y a quelques semaines, Hans Fouché a bousculé cette industrie en présentant une tondeuse à gazon qui a été élaborée en seulement neuf heures grâce à l’impression 3D. Puis, ce fut le tour de l’aspirateur en forme de jarre ou de pot de fleurs imprimé par la même imprimante 3D. Cet accessoire associe la praticité, l’efficacité et l’objet décoratif. Pourtant, il ne s’agit pas d’un défi si complexe pour Hans Fouché et son imprimante 3D qui est capable de fabriquer des coques de 1000 mm x 1000 mm x 1000 mm. On peut les acheter pour environ 10,670 $.
Le concept de fabrication
Aujourd’hui, Fouché nous présente sa nouvelle création : les chaussures fabriquées par l’impression 3D. Or, l’imprimante Cheetah n’est pas vraiment reconnue pour sa qualité de finition esthétique. Cette imprimante 3D, qui dépose des hauteurs de couches 10 fois supérieures à celles des imprimantes 3D plus conventionnelles, laisse des lignes visibles sur les surfaces, mais en offrant une vitesse d’impression qui est 12 fois plus rapide que toutes les machines plus traditionnelles.
Alors, comment une imprimante 3D qui n’est pas connue pour créer des surfaces lisses pourrait-elle être utile à la fabrication d’un vêtement de mode comme des chaussures ? La réponse est assez simple. Hans Fouché imprime ce qu’il appelle des « ébauches » (les blanks) en 3D, celles-ci constituent la structure interne du produit final. Ces formes ABS peuvent être élaborées à la mesure spécifique de toutes les pointures de pieds avant d’être recouvertes de cuir et d’y fixer des semelles en caoutchouc grâce au savoir-faire de Mr Azuka, un proche de Hans Fouché.
Une personnalisation adaptée
Comme on peut le voir sur les photos fournies par le concepteur, ces formes brutes n’ont rien de très séduisant. Toutefois, lorsqu’elles sont recouvertes de cuir, et équipées de leur semelle en caoutchouc et de lanières de cuir pour les attacher, elles deviennent très attrayantes.
Hans Fouché ne craint pas de déclarer : « Le niveau de confort peut être personnalisé. Serait-ce le début d’une nouvelle forme de fabrication de chaussures à talon aiguille ? Numérisons vos jambes, mesdames, et commandez toutes vos chaussures chez nous. Des délais de production plus courts sont dorénavant possibles et il n’est plus nécessaire de fabriquer des moules excessivement chers. C’est l’équilibre idéal entre la fabrication artisanale et la nouvelle technologie à travers l’impression 3 D. »
Rapidité et qualité
On est surpris de savoir qu’il n’a fallu qu’une heure à Hans Fouché pour imprimer une paire de chaussures, mais on l’est davantage quand on considère que lorsque l’imprimante Cheetah 3D est équipée de 10 extrudeuses, ce qui est tout à fait possible, elle est en mesure d’imprimer une paire de chaussures en seulement 6 minutes. Hans Fouché nous a révélé qu’en outre il travaille sur la réduction de ces délais en passant la longueur des axes coulissants en x de l’imprimante de 1 mètre à 2 mètres, ce qui signifie qu’il pourrait imprimer des chaussures en utilisant jusqu’à 20 extrudeuses distinctes en même temps.
Jusqu’ici, Hans Fouché a imprimé 3 modèles de chaussures différentes en 3 D. L’une était un modèle massif qui était extrêmement solide et incassable. Le second était une chaussure complètement creuse qui était très légère, mais aussi très fragile. La troisième était une chaussure qui comportait un modèle de semi-creux en nid d’abeille combinant ainsi la légèreté de la chaussure creuse avec la force d’une forme solide.
Coûts de fabrication
L’un des avantages de ces chaussures 3D imprimées se justifie par les coûts impliqués. L’imprimante 3D Cheetah est capable d’imprimer en utilisant des matières premières (granules de plastique), par opposition aux imprimantes 3D conventionnelles qui utilisent des bobines de fil. Les chaussures solides nécessitent environ 0,9 kg de matière plastique par paire, tandis que les formes creuses ne nécessitent que 0,5 kg, et que la version en nid d’abeille n’utilise que 0,75 kg de matière. Considérant que le prix des granulés de plastique utilisés par Hans Fouché coûte environ 2,60 $ par kg, cela signifie que le matériel d’impression 3D ne coûte qu’entre 1,30 $ et 2,3 $ par chaussure. Bien sûr, le revêtement en cuir et la semelle plastique devront être ajoutés, ainsi que les coûts de la main-d’œuvre, mais cela semble être une méthode beaucoup plus abordable pour créer des chaussures confortables que celles utilisées dans les procédés de production courants.
Hans Fouché prévoit de commencer à vendre ces chaussures à petite échelle, pour mesurer l’intérêt que son concept suscite.
via 3Dprint.com
dorocant says
Bonjour
Gros problème pour me chausser , tout essayé !!
J’ai par miracle une seule et unique paire de chaussure ouverte qui ne me déclenche pas des douleurs très importantes
ce confort est dût à la forme au déroulement et la rigidité de la semelle , tout se joue au millimètre près
Je suis à Paris , personne , ni orthopédistes , ni chausseurs bottier sur mesure n’ont été capables de reproduire le modèle de semelle !!!
Seule la 3 D me donne de l’espoir
Pouvez vous me dire comment faire et qui contacter
Madame Dominique Dorocant