Plusieurs années après avoir fait leur apparition sur le marché de l’imprimerie, les imprimantes 3D sont désormais très fréquemment utilisées. Permettant de réaliser un très grand nombre de projets, l’envie de s’en procurer une, peut être très tentant. Cependant, comment s’y retrouver parmi tous les matériaux qu’il est possible d’utiliser. Et comment être sûr de faire le bon choix ? Voici quelques conseils qui vous permettront de comprendre les différences dans l’impression 3D.
Les différents critères
Avant toute chose, il est important de connaître les différents critères à prendre en compte dans le choix de votre matériel. En effet, leurs propriétés étant bien souvent différentes, il convient d’opter pour celui qui sera le plus compatible avec le type de projet que vous souhaiteriez réaliser avec votre future imprimante… Imprimante que vous avez forcément choisie parmi les meilleures marques d’imprimante 3D.
De manière générale, les matériaux sont classés dans 3 catégories :
- La performance mécanique
- La qualité visuelle
- Le profil d’impression
Si vous souhaitez être aiguiller de façon plus concrète, il existe des graphiques qui pourront, très facilement, représenter les aptitudes de chacun de ces matériaux en fonction des catégories.
Les différents filaments
Afin de réaliser des impressions 3D, il est nécessaire d’utiliser les filaments, fameux matériaux dont nous parlions plus tôt. Mais entre PLA, PETG, ABS, Nylon et autres, le choix est très large.
Aujourd’hui nous allons vous éclairer sur les trois premiers types de filaments, qui sont généralement les plus utilisés.
Filament PLA
Le Polylactic Acid ou plus couramment appelé PLA, est certainement le type de plastique le plus utilisé dans le cadre de l’impression 3D. Il est composé à base de biomatériau, et plus particulièrement, à partir d’amidon de maïs. Sa composition fait de lui un matériau possédant des caractéristiques techniques très intéressantes, tout en étant extrêmement simple d’utilisation.
Le PLA peut être utilisé dans le cadre de la construction de nombreuses pièces. On peut citer, par exemple, les pièces non contraintes à des forces mécaniques, ou bien des pièces finies. Mais, il peut avoir une utilisation beaucoup plus large, permettant l’impression de décoration, d’ustensiles ou même de maquettes d’architecture.
Ne nécessitant pas de plateau chauffant, ce matériau au faible taux de déformation garantit une très bonne qualité d’impression et de rigidité.
Cependant, il comporte tout de même quelques limites. Ce dernier est peu résistant à la chaleur, peu enclin à la pliure et est plus sensible à l’humidité.
Le filament PETG
Le filament PETG est en réalité du polyéthylène téréphtalate. Ce nom un peu barbare qualifie un plastique polyester dont nous avons plus l’habitude, car c’est celui qui compose nos bouteilles, ou encore nos cartes de crédit. Sa particularité réside en son aspect brillant et translucide, idéal pour une utilisation en milieu alimentaire. Mais son champ d’application est plus large, pouvant aller de la conception de bijoux fantaisie, jusqu’à des composants électriques.
S’il y a un avantage à retenir du PETG, c’est sa solidité. En effet, celui-ci assure des impressions durables, pouvant résister dans des environnements exigeants. Il est étanche à de nombreux gaz, et très bon isolant thermique. Tout comme le PLA, il est facile d’utilisation.
Il contient tout de même quelques limites, avec une faible souplesse, une translucidité limitée ou encore une tendance particulièrement sensible à la délamination.
Le filament ABS
De son nom entier Acrylonitrile Butadiène Styrène, ce matériau est qualifié comme étant très résistant aux chocs. Pour donner un exemple qui parlera à tout le monde, le filament ABS est utilisé par la construction des célèbres briques d’assemblage pour enfant de la marque LEGO. Durable dans le temps, il est également très présent dans notre vie courante et très souvent présent dans nos appareils électroménagers.
Ainsi, si vous souhaitez réaliser des prototypes fonctionnels, des moulages de types industriels, ou bien des pièces d’usage courant, le filament ABS est celui que vous devez utiliser.
Outre sa très forte solidité, l’ABS possède d’autres qualités plutôt intéressantes. Contrairement au PLA et au PETG, il aura davantage tendance à se plier, et non pas à se casser. C’est ce que l’on appelle la résistance mécanique. De plus, le post-traitement de vos pièces sera simple, car il vous est possible de poncer, de limer ou même de peindre ce filament, sans aucun souci.
Malgré tout, ce matériau comporte des limites. La première est qu’il est composé de plastique pétrolier, ce qui signifie qu’il est non biodégradable. Ensuite, il est impératif de posséder un plateau chauffant pour son impression. Il existe aussi des risques de déformation, ou bien de décollements sur les différentes pièces. Enfin, l’ABS contient des composés organiques volatiles toxiques.
Pour les trois types de filaments ou matériaux mentionnés, il vous est évidemment possible de les trouver en différentes couleurs, en fonction de ce que vous voudrez imprimer.
Il reste toutefois important de rappeler qu’une mauvaise utilisation de ces produits peut se révéler dangereuse, et qu’il est primordial de prendre toutes les précautions nécessaires.
L’avenir de l’impression 3D SLS
L’avenir de l’impression 3D, et en particulier de la technologie SLS (Selective Laser Sintering), se profile comme une révolution dans le secteur de la fabrication additive.
Cette méthode se distingue par sa capacité à créer des objets complexes avec une grande précision, en frittant de la poudre à l’aide d’un laser, sans nécessiter de support matériel.
Le service d’impression 3D SLS ouvre des portes à la production de pièces aux propriétés mécaniques améliorées, offrant ainsi une flexibilité de conception inégalée et une optimisation des cycles de production sans pareille.
Ces avantages en font une solution de choix pour diverses applications, des prototypes fonctionnels aux objets finaux dans des domaines aussi variés que l’aérospatiale, l’automobile ou le médical.
Vers une personnalisation sans précédent
L’impression 3D SLS pave la voie à une personnalisation de masse. Elle donne aux concepteurs et aux ingénieurs la liberté de créer des produits adaptés aux besoins spécifiques de chaque utilisateur. Cette flexibilité se traduit par la possibilité de fabriquer des produits uniques ou en petite série, sans l’investissement important traditionnellement associé aux moules et aux outils de fabrication.
La capacité de produire des objets complexes en un seul bloc réduit également le besoin d’assemblage et minimise les délais de production et les coûts associés.
Ainsi, l’impression 3D SLS ne se limite pas seulement à une méthode de fabrication alternative, elle représente une véritable transformation dans la conception et la production. Elle favorise en effet une innovation continue et l’expérimentation de nouvelles idées.
Optimisation et durabilité
L’impression 3D SLS contribue également à une industrie plus durable, en réduisant le gaspillage de matériaux et en optimisant l’utilisation des ressources.
Contrairement aux méthodes de fabrication soustractive, qui enlèvent de la matière pour former un objet, la SLS utilise uniquement le matériau nécessaire pour construire une pièce, ce qui diminue significativement les déchets.
La capacité de recycler la poudre non frittée pour une utilisation future souligne l’engagement de cette technologie envers les principes de l’économie circulaire.
En intégrant des matériaux recyclés et en optimisant les conceptions pour une efficacité maximale, l’impression 3D SLS se positionne comme une solution de choix pour répondre aux défis environnementaux actuels et futurs, tout en offrant des avantages économiques substantiels.