L’application de l’impression 3D dans le domaine éducatif révolutionnera ce dernier. Ces changements révolutionnaires s’effectueront dans tous les cycles de l’enseignement du primaire à la formation continue en passant par le secondaire, le supérieur ou le technique. Voici pourquoi.
Un enseignement plus tangible
La technologie 3D consiste à « imprimer » des objets grâce à une machine qui superpose des couches d’une matière spécifique selon des données précises. Cela implique que les enseignants pourraient matérialiser n’importe quel objet, pourvu qu’ils en connaissent les dimensions ou qu’ils disposent d’un exemplaire. Cela agrandit donc le champ des possibilités d’apprentissage des apprenants. Ces derniers pourraient en effet avoir accès aux représentations des objets sans devoir se contenter des descriptions abstraites et parfois incomplètes des enseignants, ou des dessins et photos en 2D. De plus, les enseignants pourraient gagner beaucoup de temps, tout en étant sûrs de la compréhension et de l’assimilation des différentes notions.
Des outils plus abordables
Un autre avantage de l’impression tridimensionnelle est qu’elle peut reproduire n’importe quoi. Des ossements de dinosaures à l’ADN humain, un système nerveux, etc. Tout est théoriquement envisageable ! Il suffit d’avoir les dimensions ou un modèle. Cela est possible grâce au laser qui, à défaut de dimensions précises, permet de reproduire les objets complexes tels que des crânes humains à partir de l’analyse d’autres exemplaires. Pour y parvenir, on fait appel à des techniques proches de celles utilisées en imagerie médicale, en astronomie ou en géophysique. Ceci réduit considérablement les coûts, car les dépenses de recherches et d’acquisition sont souvent exorbitantes. De plus, dans les domaines plus poussés tels que l’anatomie humaine, ces imprimantes pourraient reproduire des organismes humains, lesquels seront alors à la portée de plus de personnes.
La constitution de banques de données
L’intégration de l’impression tridimensionnelle dans le monde de l’éducation engendrera un autre phénomène ; il s’agit de la création d’une banque de données. Elle contiendra, entre autres, les différents algorithmes ou programmes nécessaires au pilotage des imprimantes 3D. De telles informations éviteront à chaque enseignant ou établissement d’avoir à trouver un véritable crâne de dinosaure et de le scanner avant de pouvoir en reproduire un. Les établissements pourraient également participer à la mise en place de ces banques données, ce qui leur permettra de se faire connaitre et, pourquoi pas, de monnayer leurs modélisations.
via blogs.mediapart.fr & photo imakethings.com