Le 11 décembre 2014 s’est tenu à Liège, en Belgique, la première Conférence de l’impression 3D alimentaire. Elle a réuni différents acteurs de ce nouveau secteur économique, dont des fabricants et des nutritionnistes. Quels sont les enseignements à en tirer ?
Un secteur prometteur
Invité à assister à la première Conférence de l’impression 3D alimentaire, j’étais curieux de découvrir ce que ce secteur allait me révéler. Car, bien que connaisseur de l’évolution constante de l’impression 3D et de ses performances dans les différents domaines où elle est actuellement utilisée, l’industrie alimentaire me paraissait un peu en retrait. Je n’oublie pas ici que de grands chefs et que de grandes marques ont déjà proposé des plats goûteux lors d’évènements marketing ponctuels.
Des repas équilibrés
Grâce aux interventions des différents spécialistes, j’ai compris que les perspectives de l’impression 3D alimentaire étaient réellement importantes. En se basant sur la précision des imprimantes 3D, il devient possible de fabriquer des repas parfaitement équilibrés pour des catégories d’individus particuliers comme les sportifs de haut niveau ou les personnes souffrant de problème digestif, mais également pour les bébés ou les personnes âgées comme l’explique Dorothée Goffin, du Smart Gastronomy Lab de l’Université de Liège :
Des repas gourmands
Outre la possibilité de préparer des repas diététiques dont les apports nutritionnels seront contrôlés, j’ai aussi découvert le champ qui s’ouvrait pour les amateurs de bons petits plats. En théorie, il suffirait d’avoir une imprimante 3D alimentaire chez soi pour préparer de savoureux repas gastronomiques ou exotiques. Ainsi des matières premières comme les algues marines pourraient se transformer en aliments quotidiens. Pour cela, il faudra toutefois attendre que l’industrie alimentaire maîtrise la conception des cartouches alimentaires.
La praticité des repas 3D
Cependant, c’est surtout la praticité qui a été mise en avant dans ce domaine de la réalisation de repas avec une imprimante 3D. Si l’on sait que la NASA et l’agence spatiale européenne s’intéressent à la fabrication de plat avec des imprimantes 3D, cette conférence a d’abord permis de constater que l’impression 3D alimentaire pouvait également être utile à des explorateurs, des alpinistes voire des soldats qui évolueraient dans des zones difficiles d’accès.